...

Toi,
je veux que tu arrêtes de me parler de choses qui plantent des graines.

Tu mets ton art dans des endroits méchants.

Je veux que tu arrêtes de dire.

Tu joues à faire le monstre.

Et tu tires les ficelles.

Tu prends plaisir à être con et à combler ce que tu veux.

T'avais offert du temps,
du sang, des larmes et de l'estime.

Tu as payé ta location en mots,
en mensonges et en illusions.

Un mafreux comédien et un superbe positif.

Avec la prétention d'être un de même.

Toi,
je veux que tu arrêtes d'être mort et loin de moi.

Je veux que tu reviennes faire des blagues pas drôles et dormir devant la télé.

Je veux que tu me dises que tu l'as entendu.

Cet au dernier je t'aime que j'ai lancé par dessus ton cancer.

Je me souviens du temps où on disait que ça allait,
de mieux en mieux ou de moins en moins mal.

Mais je comprends avec le temps que si j'avais,
menti moins fort à mon petit souvenir,
j'aurais fait ça,
ça c'est adieu avec toi dans mes bras.

Je me trompe et je me ment prétendant l'intégrité de ma frontière.

Toi,
je veux que tu assumes le choix de tes priorités.

La fiction était mutuelle et je n'ai jamais eu confiance.

Tu mettais tant de formes sur un fond de vacuité.

Mais dans tes citrons chantes que j'aurais dû mieux ouvrir les yeux.

En voyant un fer,
je courais après un contour.

J'aurais eu moins de mal à capturer un grand air que ton regard.

Et si je te recoise,
est-ce que je sortirais les armes ?,
J'éperfume ma faiblesse,
me dénature d'indulgence.

Je me trompe et je me ment prétendant l'intégrité de ma frontière.